Ouverture du Festival à Port Tudy | |
Réalisateur mauricien : Wassim Sookia |
jeudi 28 août 2003
Le cinéma des îles du monde montre sa bobine
Devant le cinéma des familles, les jeunes danseuses venues de Tahiti ont ouvert ce 3e festival du film insulaire.Béatice Le Grand
Le 3e festival international du film insulaire est ouvert depuis hier à Groix
« Bienvenue ! » C'est en français, puis en créole de la Réunion et en créole de l'île Maurice (nuance !) que s'est ouvert le 3e festival international du film insulaire de Groix.
Groix est une île, qu'on se le dise une bonne fois pour toutes. Et c'est une nouvelle fois au port de Port-Tudy que le même film, à peu de choses près, s'est joué. A la façon d'un remake, le courrier de Lorient à Groix est arrivé, chargé de ses festivaliers, mais aussi des réalisateurs dont les films sont en compétition. Au débarcadère, le cercle de danse de Groix est là, ainsi que quelques filles légèrement vêtues, qui font immanquablement penser aux îles lointaines, au vent ou sous le vent. Des îles chaudes, de toute façon. Comme Groix hier soir, qui, même sans la moiteur des Tropiques, se meut doucement, sans à-coups.
Ici, tout vient naturellement. Dans le cortège qui remonte en pente rude vers la villa Esmeralda, le coeur du festival, des cinéastes marchent, leur bobine de film sous le bras. Au « village », sans prétention, les élus défilent sur une scène, chacun vantant le charme des îles. « Un enfer ou un paradis », à découvrir de toute façon, selon Éric Régenermel, le maire de Groix ; « Aucune île n'est pareille, mais ce qui nous unit, c'est la mer, notre frontière qui ouvre sur le monde », dixit Jean-Yves Cozan, élu régional mais d'abord Ouessantin. Ismaël Dilmahomed, ambassadeur de la république de Maurice, a pour sa part salué un festival « qui permet de surmonter notre isolement d'îlien et de connaître notre histoire. »
Jérôme GAZEAU.
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